Notre série de l’été, leçon 2
1) La mise en scène
Oh quelle surprise Monsieur l’agent,
j’étais caché derrière ma poubelle mais vous m’avez débusqué
Vous êtes vraiment un grand professionnel !
(Et puis les tons bleus rappellent la chemise du policier, ça sera du meilleur effet)
2) L’effet inopiné
L’erreur ici est très subtile, ce qui la rend encore plus belle.
dite l’incident du « gros con au 1er rang ».
Une fois repéré, il vole la vedette au plus beau des sourires
3) L’effet « il est 17 heures passées »
Le soleil décline, les ombres s’étirent, les photographes fatiguent.
(la rédaction soupçonne le photographe d’avoir aussi été victime de l’effet dit « apéro »)
4) Le point de fuite
Attention à ne pas confondre avec l’effet « où est charly » (leçon 1)
Ici, le sujet est bien identifié : une chorale d’enfants sous un préau d’école.
Le photographe a juste surinterprété le chapitre « point de fuite » des ouvrages d’histoire de l’art.
Nous rappelons donc à nos lecteurs la règle à ne JAMAIS oublier :
En dessinant, on se place à la place de l’observateur et on trace les lignes fuyantes (dites de bout) en direction du ou des points de fuite des éléments du décor. Par convention, en perspective rectiligne linéaire, les lignes non-fuyantes (dites de face) sont dessinées en restant parallèles à elles-mêmes.
5) Les contraintes extérieures
Le photographe n’a pas toujours son mot à dire dans le projet pédagogique des professeurs d’école (catégorie socio-professionnelle difficile à manier)
« Ceux qui n’ont pas mangé tout leur sandwich au pâté resteront au soleil tout l’après-midi ! »
Le photographe, en grand diplomate, doit donc faire au mieux, en conciliant les contraintes extérieures, inhérentes à ce genre de travail.
6) virtuose
Effet point de fuite conjugué à un effet contrejour.
Sublime.
7) Le grand jeu de l’été
Cette photo est techniquement réussie
A vous de trouver ce qui cloche
*** La 1ère leçon pour les retardataires ***
attention Kirsche ! on peut encore reconnaitre les petites nenfants qui n’ont pas donné leur consentement… les parents peuvent attaquer le blog et te laisser sur la paille !
Même ceux qu’on voit de très très loin ?
sinon c’est du grand art !
Mouhaha la 3 est magique ! (I mean, l’ombre est particulièrement bien placée)
Quant au grand jeu de l’été… c’était vraiment un mariage ?!?
JE VEUX LA MÊME ROBE !
(en contre jour, les jambes pliés pour l’effet « point de fuite » et avec un bus qui écrit « vive les mariés » en panneau lumineux.
C’est un peu « nous les gentils parisiens intelligents » contre « les provinciaux » non ?
enfin bon c’est mon humble avis
Absolument pas
Les photos auraient très bien pu être tirées du Parisien.
Par ailleurs, le manuel de la photo ratée ne se prétend pas photographe.
Et n’aurait sûrement pas mieux fait sur le terrain
Allez, allez, ne nous fâchons pas…
Rien de mieux pour se réconcilier qu’un peu de Dalida non ?
Gigi… C’est toi là-bas dans le noir ?
Mais… Mais… Mais Gigi, tu pleures Gigi ?
Ah tu croyais que tu pouvais devenir Gigi l’Americano ?
Sur la 2, mon esprit mal barré avait noté à droite la girafe qui semble comme sniffer le derrière de la gamine innocente.
Dieu que je rempilerais volontiers pour un second stage en PQR. #beurre #argentdubeurre #sanslegras
Ce qui cloche : la robe évidemment, éminemment vulgaire, ainsi que la cravate violette sur chemise noire…
Bravo pour ces leçons de photos ratées. A chaque exemple, me revient en tête l’une des miennes !
Qu’est ce qui cloche alors?? Le suspense est insoutenable!
Réponse dans la prochaine leçon
J’ai pas trouvé mieux que le bout de machin vert qui dépasse et les plis de la veste du marié pour la 7… réponse ?
Sur cette photo virginale et bucoholic, la blanche mariee laisse apercevoir un joli tatouage.
Sans prejuger le blanc est il alors adapte.
genie du contraste de l’artiste ou realite d’une societe ne pronant pas l’abstinence et le respect du corps…
je pense qu’il faut toout de suits poser la question de son intention a ce photographe.
Pour la photo 1, ce n’est pas un policier, mais un Capitaine de la Gendarmerie nationale… à bon entendeur ! 🙂